Faire pousser de la beuh en intérieur sans matos

Cultivateur de beuh en intérieur sans matos qui travaille la terre de son jeune plant naissant

L’idée de faire pousser de la beuh est souvent associée à un investissement matériel, et donc financier, conséquent. En réalité, il est tout à fait possible d’obtenir des récoltes très satisfaisantes sans avoir à dépenser de sommes d’argent conséquentes. Pour cela, il suffit d’adopter certains principes essentiels et d’appliquer les bonnes pratiques en matière de culture de cannabis. Voici nos meilleurs conseils pour que vous puissiez faire pousser votre propre beuh en intérieur sans matos.

Principes essentiels pour une culture indoor sans matériel

Avant toute chose, voici quelques conseils de base essentiels avant de se lancer dans la culture de cannabis en intérieur.

Choisir des graines de très bonne qualité

On sait qu’il peut être tentant d’utiliser des graines trouvées directement dans des têtes de beuh que vous auriez acheté à un autre cultivateur. Néanmoins, il s’agit d’un pari risqué dans la mesure où vous n’aurez aucune garantie sur la qualité de celles-ci voire aucune information préalable sur la variété dont il s’agit et donc de ses exigences en termes de culture. Avouez qu’il serait ballot d’investir autant d’énergie et de temps pour se retrouver enfin de compte avec dix pauvres grammes d’herbe (pour ne pas dire de foin) de mauvaise qualité. Investir dans des graines de qualité permet donc de gagner en sérénité et en quantité de beuh récoltée au bout du compte. Tout bénef comme on dit dans le jargon !

Il faut savoir que les banques de graines les plus connues ont une qualité reconnue et certifiée. Leurs équipes de sélectionneurs et de cultivateurs disposent d’une véritable expertise et travaillent sans cesse sur de nouveaux croisements génétiques permettant d’obtenir des variétés capables de résister à des conditions de culture de plus en plus complexes. En d’autres mots, vous augmentez très fortement vos chances d’avoir de petites graines qui germeront facilement pour devenir de beaux plants forts et costauds. On ne vous mettra pas l’eau à la bouche en évoquant les quantités potentielles que vous aurez sur les bras si vous appliquez nos conseils à la lettre.

Par ailleurs, nous vous recommandons fortement l’usage de graines à auto-floraison qui sont idéales pour les cultivateurs intérieurs de beuh sans matos de compétition. Il s’agit d’un choix infaillible pour économiser de l’argent sur votre prochaine culture grâce à leurs rendements plus qu’honorables. En fonction de la variété de beuh sélectionnée, les têtes produites sauront allier puissance et saveurs au même titre que des graines de variétés photopériodiques.

Utiliser des clones permet de réduire les dépenses

Bien que des graines de qualité soient essentielles, il faut garder à l’esprit que leur achat récurrent peut vite devenir une dépense non négligeable. C’est là qu’intervient le clonage. Cette pratique connue de tout botaniste qui se respecte permet de reproduire vos variétés de qualité honnêtement acquises avec vos précieux deniers. Ainsi, vous n’aurez pas à investir dans de nouvelles graines à chaque fois que vous souhaitez faire pousser. À moins que votre gourmandise légendaire ne vous pousse à tester de nouvelles variétés auxquelles cas il serait nécessaire de revenir à la case départ en réinvestissant dans de nouvelles graines à la génétique irréprochable.

Bien entendu le clonage suppose tout de même d’avoir un plant mère en bonne santé et qui soit constamment en végétation. Cela implique notamment de l’investissement en termes d’espace, d’éclairage et d’engrais. Toutefois, le calcul se montrera rapidement à votre avantage compte tenu du fait que ce plant mère vous permettra d’obtenir plusieurs clones toutes les deux semaines environ et ce pendant plusieurs années. À noter également que le rendement de cette plante mère aura tendance à diminuer au fil du temps et qu’il est donc préférable de la renouveler tous les ans. L’occasion parfaite pour tester une nouvelle variété et découvrir de nouvelles saveurs ! À ce propos nous vous invitons à consulter la sélection des meilleurs variétés de weed par La Batte Mobile.

Si le clonage vous séduit nous vous conseillons de choisir le plan le plus sain de votre première récolte pour en faire la mère de vos futurs plants d’amour. Il est également préférable de couper les petites branches situées au plus bas de la plante pour les cloner ensuite. Cela permet d’avoir de nouvelles racines se développant beaucoup plus rapidement qu’avec les branches situées dans sa partie supérieure. Enfin, notre conseil est de ne pas vous découragez dans le cas où vos boutures ne sont pas pleinement satisfaisantes les premières fois. La maîtrise du clonage suppose un peu de pratique et de persévérance donc ne lâchez rien. Votre portefeuille et votre banquier sauront vous remercier comme il se doit par la suite.

Optimiser la récolte en utilisant l’intégralité des plants

Il faut garder à l’esprit que la récolte d’un plant de cannabis ne se limite pas à ses magnifiques têtes. On sait qu’elles vous feront de l’œil au point de vous faire oublier le reste. Néanmoins, les tiges et les feuilles contiennent également des trichomes et peuvent être utilisées dans de nombreuses circonstances qui sauront vous apporter leur lot de plaisir également :

  • Préparer du thé relaxant pour dormir paisiblement
  • Faire du beurre de cannabis ou des huiles de cuisson pour préparer des mets délicieux comme des space cake
  • Confectionner des potions, topiques, pommades et crèmes pour prendre soin de votre belle peau
  • Etc.

On ne saurait donc assez vous recommander de conserver l’intégralité de vos plantes pour profiter de ces diverses utilités afin d’optimiser au maximum le fruit de vos récoltes.

Recycler au maximum

Après une première expérience de culture il y a fort à parier que vous allez la renouveler. Partant de là il est possible de réduire les coûts en réutilisant et recyclant le maximum de produits et d’outils au cours de vos précédentes cultures.

Premièrement, les pots sont l’accessoire le plus facilement réutilisables au cours de vos différentes cultures. À moins bien sûr que vous ne les cassiez malencontreusement à la suite d’un moment d’égarement dû aux effets de votre beuh sur votre cerveau ! Un bon nettoyage digne de Mr. Propre et ils seront aptes à recevoir votre nouveau plant protégé.

Deuxièmement, la terre usagée peut facilement être réutilisée. Bonne nouvelle lorsqu’on souhaite limiter les dépenses superflues sachant qu’il s’agit d’un des coûts les plus importants lorsqu’un souhaite faire pousser de la beuh en intérieur sans matos de manière efficace. Pour cela il faudra simplement d’y ajouter de nouveaux compléments afin de raviver ses propriétés nutritives essentielles à la bonne croissance de vos plants.

Troisièmement, tout le matériel de jardinage classiquement utilisé pourra vous servir tout au long de votre expérience de cultivateur chevronné. Nous entendons par là tout ce qui est cisailles, gants de jardinage ou arrosoirs. Il est important de bien les stériliser avant chaque utilisation pour éliminer les nuisibles susceptibles de rendre vos plants malades. Il s’agit d’un point de vigilance essentiel pour éviter leur propagation à l’ensemble de votre culture.

Dernièrement, le compostage est une technique très simple qui permet d’obtenir un milieu de culture très riche en nutriments pour des plantes en pleine santé. Bien que le compost soit aussi connu sous le nom d’or noir cela ne vous coutera pas un rond ! Il vous suffit d’avoir un récipient à compost dans lequel vous stockez vos déchets organiques (végétaux, épluchures, os d’animaux, etc.). Si vous souhaitez y aller à fond vous pouvez également y ajouter des vers à compost qui permettront d’accélérer le processus.

Cultiver du cannabis en intérieur : comment procéder

Il est possible de cultiver de faire pousser de la beuh en intérieur avec le strict minimum c’est-à-dire un pot et de la terre. En revanche avoir un peu de matériel permet d’obtenir des rendements plus importants sans nécessairement avoir à dépenser des sommes trop importantes. En effet, l’usage de lampes et de ventilateurs permet de recréer au mieux la manière dont le cannabis pousse en extérieur. Voici différents conseils qui pourront vous servir si vous souhaitez développer une culture intérieure à moindre coût.

Choisir l’espace de culture le plus adapté

Avoir une tente de culture est souvent présenté comme un élément essentiel pour faire pousser du cannabis en intérieur. Celles que l’on trouve en vente sur internet ont souvent des coûts non négligeables. Sachez qu’il est possible de fabriquer la votre en récupérant une vieille armoire ou un ancien meuble afin d’en faire un espace de culture digne de ce nom. La seule exigence est d’avoir des murs blancs qui permettront à la lumière de réfléchir sur vos plants. À cet effet, utiliser du film plastique pour les recouvrir ensuite offrira une efficacité maximale à votre tente de fortune. Si vous n’avez pas de vieux meubles sous la main vous devriez être en mesure d’en dégoter sur des sites d’annonces comme Le Bon Coin. Vous devriez même pouvoir en obtenir un gratuitement auprès d’un propriétaire qui souhaite juste se débarrasser d’un meuble encombrant.

Nous vous conseillons de choisir un espace avec une grande hauteur verticale et une bonne circulation de l’air. En effet, les plantes sont comme les humains et ont besoin de respirer un bon air frais pour être en pleine santé. Dès lors, un espace restreint limitera grandement la croissance de vos plants ce qui serait fort dommage. Cela explique aussi que les ventilateurs soient l’accessoire le plus indispensable pour les cultivateurs d’intérieur. Ils sauront offrir toute la quantité d’air frais nécessaire à vos plantes pour grandir dans des conditions optimales. La hauteur sera quant à elle déterminante de la taille de votre plante lors de la période de floraison. Quand on sait que plus les plantes sont grandes plus elles produisent de têtes on se dit qu’il serait dommage de se priver pour une question de hauteur sous plafond !

Avoir un éclairage optimal

Si vous n’avez aucun matériel alors la meilleure solution qui s’offre à vous est de placer votre plant à l’endroit le plus lumineux que vous ayez à disposition. Néanmoins, sachez qu’il existe de nombreuses solutions d’éclairage pour lesquelles vous pouvez opter sans que cela n’impact fortement votre budget. Nous pensons notamment aux éclairage LED qui offrent une bonne qualité à moindre prix. En effet, bien que leur prix de base soit plus important que d’autres modèles, les LED sont plus efficaces et moins chères à alimenter. Elles constituent donc l’option la plus économique sur le long terme. Sans compter qu’elles dégagent une chaleur limitée ce qui est essentiel lorsque l’on fait pousser de la beuh en intérieur avec un espace restreint.

Utiliser des nutriments organiques

On distingue deux types principaux de nutriment pour la culture du cannabis : organiques et chimiques. Dans tous les cas, ceux-ci contiennent de l’azote (N), du potassium (P) et du phosphore (K). Ces nutriments permettent de renforcer le goût, l’odeur et les effets des têtes récoltées.

Bien que les engrais chimiques aient longtemps eu la cote, la tendance actuelle est plutôt à la culture organique. En effet, les engrais organiques fonctionnent de pair avec la terre pour délivrer les nutriments aux plantes. On trouve ainsi de nombreux engrais organiques pour des prix équivalents aux engrais chimiques. Toutefois, ils sont plus économiques sur le long terme ce qui permet de réaliser des économies de ce point de vue également.

Les engrais chimiques sont créés pour être absorbés rapidement par les racines des plantes alors que les organiques doivent être décomposés par les micro-organismes présents dans la terre avant de pouvoir être efficacement assimilés. Ainsi l’utilisation d’engrais organique permet d’éliminer les risques de sur-fertilisation des plants. Que demande le peuple !

De plus, les nutriments organiques contribuent au bon développement de la vie microbienne du terreau qui viendront renforcer la protection des plants contre les différentes maladies provoquées par les nuisibles. En limitant les risques classiques liés à la culture on limite les risques de perdre le fruit de notre récolte. Cela permet indirectement de gagner de l’argent en évitant d’en perdre. Habile n’est-ce pas ?

Si vous souhaitez limiter l’utilisation de matos au maximum pour faire pousser votre weed c’est possible mais gardez en tête que la quantité et la qualité de vos récoltes seront aussi réduites que votre budget. Il serait dommage de déployer autant d’efforts pour finir par rappeler votre botaniste habituel après quelques jours de fumette pour lui acheter sa cargaison plein pot ! Vous faites comme vous le sentez mais chez La Batte Mobile nous préférons investir un peu en amont pour économiser en aval. À vous de voir !

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