Le mot haschich désigne la résine de cannabis et vient de l’arabe « Hachich » qui signifie « Herbe ». Toutefois ne vous y trompez pas car le shit n’a plus grand chose à voir avec l’herbe telle qu’on la récolte. La Batte Mobile vous dit tout ce que vous devez savoir sur ce dérivé du cannabis.
Qu’est-ce que le haschich ?
En observant une plante de cannabis femelle de plus près on peut voir des cristaux blanchâtres que l’on appelle les trichomes. Ce sont ces cristaux qui contiennent les cannabinoïdes qui vont agir sur le cerveau des consommateurs. Lorsque les plantes sont arrivées à maturité, il est possible de séparer les trichomes grâce à divers procédés. La méthode la plus répandue consiste à frapper doucement la plante de cannabis séchées afin de les faire tomber sur un tamis. Du fait de leur nature résineuse, ils peuvent ensuite être agglomérés pour former de la résine de cannabis que l’on appelle haschich ou shit (voire chite pour les francophones invétérés).
Avec suffisamment de résine il est ensuite possible de la modeler pour en faire des plaquettes de shit ou des olives selon sa provenance et sa consistance. Ces dernières sont ensuite emballées dans du cellophane pour assurer sa bonne conservation et faciliter son transport. Il peut également être découpé pour former les désormais célèbres barrettes de shit (ce qui est une contrepèterie un peu vaseuse au passage).
D’où vient le haschich ?
À l’heure actuelle on distingue trois provenances principales lorsque l’on parle des différentes variétés de haschich. Chacune a ses propres caractéristiques et sont ainsi facilement reconnaissables avec un peu d’habitude.
Maroc
Le Maroc est actuellement le premier producteur mondial de haschich. Il est principalement produit dans la région du Rif. Le shit marocain est généralement fort en bouche mais il peut avoir des consistances et des couleurs variables selon la région dont il vient. On peut ainsi trouver des haschichs marocains étant très secs et poudreux (jaune le plus souvent) dont le plus connu est le « Zéro-zéro ». À l’inverse, d’autres sont beaucoup plus gras (de couleur marron foncé) comme le « Ketama ».
Afghanistan
Le shit afghan est produit aux abords de l’Himalaya. Cette variété est très reconnaissable par sa couleur noire semblable à celle d’un bâton de réglisse. De la même manière, sa consistance est très molle ce qui permet de le modeler comme on le souhaite. Cela permet notamment de le rouler en filaments sans qu’il soit nécessaire de le chauffer au préalable. Les shits népalais et pakistanais sont des dérivés de l’afghan et appartiennent également à cette catégorie.
Liban
Le shit libanais est beaucoup plus rare en Europe. Il peut avoir deux couleurs (jaune et rouge) alors qu’il provient toujours de la même variété cultivée dans la vallée de la Bekaa. En effet, certaines plantes de cannabis sont récoltées plus tardivement et sont donc plus exposées au soleil. Cela a pour effet de leur donner une couleur rougeâtre, de la même manière que si elles avaient été toastées vous voyez ce que je veux dire ? Le shit libanais est traditionnellement assez sec et poudreux.
Comment le haschich est-il consommé ?
Selon sa consistance, le shit peut être effrité ou mis en filament pour être mélangé avec du tabac et roulé dans un joint. Il s’agit du moyen de consommation le plus répandu en France. Il est également possible de le consommer au moyen d’un vaporisateur s’il s’agit d’un shit qui peut fondre facilement.
Le haschich peut également être consommé par ingestion. Manger du shit n’est toutefois pas la meilleure idée car les effets mettent beaucoup plus de temps à se faire ressentir qu’avec un joint et durent également beaucoup plus longtemps. Nous vous recommandons donc de faire preuve de patience si vous souhaitez tester et de ne pas vous empiffrer trop vite.
Quels sont les effets du shit ?
Le haschich étant beaucoup plus concentré en cannabinoïdes que la weed, ses effets sont logiquement plus puissants. La concentration en THC oscille généralement entre 40 et 60% et peut même atteindre les 90%. C’est deux fois plus que dans la weed où la concentration se situe plutôt entre 15 et 30%. Les effets sont plus assommants qu’avec un joint de beuh et peuvent ainsi plus facilement provoquer des maux de crânes. Il est donc conseillé de ne pas avoir la main trop lourde sur les doses, surtout si vous n’êtes pas familier avec le produit. Les dangers pour la santé et ses effets sur le cerveau ne sont toutefois pas amplifiés par rapport à une consommation de cannabis classique.
Comment reconnaître du bon shit (sa mère) ?
Il y a 3 aspects auxquels il faut prêter attention lorsque l’on souhaite s’assurer de la qualité d’un shit et notamment qu’il ne soit pas coupé.
Le premier aspect est sa couleur et son aspect. Bien entendu cela diffère selon les variétés. De manière générale vous devez vérifier que le shit soit légèrement souple et que sa couleur présente de légères variations naturelles.
Le second aspect est son odeur. Pour cela vous pouvez chauffer légèrement le shit avec un briquet jusqu’à ce qu’il produise un léger fumet. Vous pouvez ainsi vous assurer qu’aucune odeur suspecte ne se dégage du produit.
Enfin, pour s’assurer qu’un chichon est bon, il faut analyser son goût en bouche et les effets qu’il produit. Avec une certaine expérience il devient possible de différencier les subtilités de chaque variété et d’avoir ainsi ses favorites. Comme avec le vin.
Quel est le prix du shit ?
En règle générale le prix du shit varie entre 3 et 10€ le gramme. Néanmoins, il existe des haschichs encore plus chers dans certains coffee shops hollandais lorsqu’il s’agit de shits d’exceptions. Cette fourchette varie selon la provenance, la qualité et la quantité achetée.
La publication a un commentaire
Trop j’aimerais le goûter
🤪