Comment bien rouler un joint

Si vous avez tenté récemment de rouler un joint pour la première fois vous avez dû vous rendre compte que c’est loin d’être chose aisée. Il est fort probable que vous ayez enchaîné les chaussettes infumables, renversé votre weed par terre et subi les railleries de la part de vos compagnons de bédave. La catastrophe.

Rassurez-vous, tout bon fumeur est passé par là jusqu’à ce qu’il apprenne à rouler un joint, et surtout comment bien le faire. La Batte Mobile vous dévoile les secrets que les grands maîtres rouleurs se transmettent de génération en génération depuis des siècles.

Le matériel nécessaire pour rouler un joint

On parle ici du b.a.-ba que vous devez avoir à disposition pour rouler un joint :

• De la weed ou du shit
• Des feuilles à rouler (slims de préférence)
• Un carton pour faire le filtre

Certaines marques proposent des paquets de feuilles slims fournis avec des cartons. Cela peut s’avérer très pratique et permet d’éviter de découper n’importe quoi pour faire son filtre. Il existe également des techniques pour fumer sans feuilles à disposition. Pour les amateurs de confort, il est possible de se munir d’accessoires supplémentaires :

• Un grinder (ou moulin à herbe)
• Du tabac (conseillé pour une première fois)

La préparation du roulage de joint

Effriter la weed ou le haschich

Pour commencer il faut effriter le cannabis afin d’éviter une combustion trop compacte.

Si vous souhaitez rouler du shit il est possible d’utiliser un briquet pour chauffer la résine. Cela facilitera l’émiettement en petites boulettes. Toutefois, certains haschichs très sableux ou très gras peuvent s’effriter sans qu’il soit nécessaire de les chauffer au préalable.

Si vous souhaitez fumer de la weed, la technique la plus rudimentaire consiste à l’effriter grossièrement avec ses doigts. Pour les plus débrouillards d’entre vous, il est possible de la découper plus finement avec des ciseaux en tenant l’herbe entre son pouce et son index. Enfin, les plus aisés peuvent se munir d’un grinder qui rend le travail beaucoup plus facile et permet en bonus de récolter du pollen pour les jours de fêtes !

Faire un carton (ou toncar)

Côté carton, il faut lui donner une forme arrondie pour qu’il puisse servir de filtre. Cette tâche peut parfaitement être accomplie à l’aide de ses dix doigts. Les moins doués peuvent s’aider d’un objet à la forme arrondie (un stylo fera parfaitement l’affaire) afin d’y faire coulisser votre carton et l’aider à prendre la forme désirée.

Le diamètre idéal varie fortement d’un rouleur à un autre. Sachez juste qu’un diamètre trop étroit vous empêchera de fumer convenablement votre joint. De l’autre, un diamètre trop large risque de laisser passer des morceaux d’herbe dans votre bouche, ce qui vous amènera à cracher comme un camélidé.

Les étapes clés pour bien rouler un joint

Fini de déconner. C’est le moment où il va falloir tout donner pour rouler le joint le plus homogène possible. La préparation s’est déroulée comme sur des roulettes, il serait dommage de tout gâcher maintenant. Soyez forts !

Les étapes clés du roulage de joint :

1. Posez la feuille à plat avec le côté collant situé en haut face à vous
2. Placez le filtre à l’une des extrémités selon ce qui vous semble le plus naturel
3. Répartissez l’herbe préalablement moulinée de manière homogène sur la surface restante
4. Roulez afin de coincer le côté de la feuille le plus proche de vous entre la face opposée et votre herbe
5. Léchez le collant de la feuille et rabattez-le sur le cône que vous avez formé (en partant du haut vers le bas)
6. Tassez votre herbe vers le carton à l’aide d’un filtre de cigarette ou d’un crayon à papier

Si vous avez bien suivi ces étapes vous devriez avoir quelque chose qui ressemble à un joint entre les mains. Il ne faut pas hésiter à recommencer depuis le début si votre batte vous semble difficilement fumable. Le chemin vers le joint parfait est un périple semé d’embûches que seule la pratique pourra vous aider à parcourir. Courage !